Etonnant peuple français !
Etonnant peuple français !
Etonnant car voici un peuple qui trouve anormales les grèves menées dans le secteur des transports ce jeudi 18 octobre 2007 ! Mais comment reprocher à des hommes et des femmes salariés de montrer leur mécontentement ? Et la grève n'est-elle pas la façon la plus efficace de montrer à un gouvernement sa déception, voire son agacement ? Ceux qui trouvent cette grève injustifiée sont pour moi anti-démocrate ou bien eux-mêmes si privilégiés qu'ils n'acceptent pas d'avoir dans un domaine du retard dans les acquis accordés à leur fonction.
Etonnant peuple français qui n'a de cesse de s'en prendre aux salariés du secteur public, arguant la même rangaine sur les prétendus avantages de la fonction publique, ommettant au passage de mentionner les salaires inégaux entre public et privé.
Et quand j'entends ce soir, un analyste politique prétendre que la grève politique, comme il décrit celle-ci, n'a plus de force car les Français ne sont plus dupes des paroles des syndicalistes, je m'agace de voir qu'au contraire, ils se font avoir par les paroles des politiciens libéraux.
En effet, la France est quand même un pays où l'opinion préfèrerait que l'on baisse le nombre de fonctionnaires, salariés actifs, cotisant pour les retraites et la Sécurité Sociale, produisant un travail utile et à moindre coût pour l'usager (on le voit bien avec les récentes privatisations qui ont entraîné des hausses de tarifs comme sur le marché des autoroutes) à une baisse du nombre d'inactifs. Car, si l'on regarde la situation de plus près... Si on réduisait le nombre de chômeurs (et de RMistes car depuis peu la diminution du nombre de demandeurs d'emploi coïncide avec une augmentation du nombre de RMistes (+ 130000 entre 2002 et 2007)), on diminuerait de fait la dette par les prestations ainsi économisées et on la diminuerait d'autant plus que les nouvelles cotisations renfloueraient les caisses. Il n'y a qu'une seule limite à cette réflexion. La baisse du chômage doit provenir de création d'emploi et non pas de remplacement de départs en retraite car dans ce cas, on remplace un inactif par un autre inactif. Mais, si on part de ce principe, le nombre de cotisants et l'enveloppe globale des cotisations remontent permettant de financer les régimes de retraite notamment mais aussi le régime de santé et même, la baisse des déficits publics.
Comment donc être aussi naïfs devant cette politique qui prétend régler les problèmes économiques de la France en réduisant le nombre d'actifs ? Comment croire que le fait d'envoyer un homme 2 ans et demie plus tard à la retraite va permettre la création d'emploi ?
Etonnant peuple français !
Etonnant car voici un peuple qui trouve anormales les grèves menées dans le secteur des transports ce jeudi 18 octobre 2007 ! Mais comment reprocher à des hommes et des femmes salariés de montrer leur mécontentement ? Et la grève n'est-elle pas la façon la plus efficace de montrer à un gouvernement sa déception, voire son agacement ? Ceux qui trouvent cette grève injustifiée sont pour moi anti-démocrate ou bien eux-mêmes si privilégiés qu'ils n'acceptent pas d'avoir dans un domaine du retard dans les acquis accordés à leur fonction.
Etonnant peuple français qui n'a de cesse de s'en prendre aux salariés du secteur public, arguant la même rangaine sur les prétendus avantages de la fonction publique, ommettant au passage de mentionner les salaires inégaux entre public et privé.
Et quand j'entends ce soir, un analyste politique prétendre que la grève politique, comme il décrit celle-ci, n'a plus de force car les Français ne sont plus dupes des paroles des syndicalistes, je m'agace de voir qu'au contraire, ils se font avoir par les paroles des politiciens libéraux.
En effet, la France est quand même un pays où l'opinion préfèrerait que l'on baisse le nombre de fonctionnaires, salariés actifs, cotisant pour les retraites et la Sécurité Sociale, produisant un travail utile et à moindre coût pour l'usager (on le voit bien avec les récentes privatisations qui ont entraîné des hausses de tarifs comme sur le marché des autoroutes) à une baisse du nombre d'inactifs. Car, si l'on regarde la situation de plus près... Si on réduisait le nombre de chômeurs (et de RMistes car depuis peu la diminution du nombre de demandeurs d'emploi coïncide avec une augmentation du nombre de RMistes (+ 130000 entre 2002 et 2007)), on diminuerait de fait la dette par les prestations ainsi économisées et on la diminuerait d'autant plus que les nouvelles cotisations renfloueraient les caisses. Il n'y a qu'une seule limite à cette réflexion. La baisse du chômage doit provenir de création d'emploi et non pas de remplacement de départs en retraite car dans ce cas, on remplace un inactif par un autre inactif. Mais, si on part de ce principe, le nombre de cotisants et l'enveloppe globale des cotisations remontent permettant de financer les régimes de retraite notamment mais aussi le régime de santé et même, la baisse des déficits publics.
Comment donc être aussi naïfs devant cette politique qui prétend régler les problèmes économiques de la France en réduisant le nombre d'actifs ? Comment croire que le fait d'envoyer un homme 2 ans et demie plus tard à la retraite va permettre la création d'emploi ?
Etonnant peuple français !