Les ministres sur les bancs de l'école ???
Voilà la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy. A l'instar des fonctionnaires évalués de la sorte, les ministres seront désormais évalués par une organisme de contrôle privé sur leur efficacité à remplir certains critères déterminé leur compétence globale.
On peut une nouvelle fois y voir une manière saugrenue d'occuper le territoire médiatique car cette affaire permet de faire habilement oublier les différentes hausses que les consommateurs que nous sommes allons devoir assumer en ce début d'année : augmentation du gaz, de l'essence, du contrôle techniques, instauration de la franchise médicale etc. Mais on en a désormais l'habitude et peu à peu, les Français commencent à lire de moins en moins les gros titres et de plus en plus les commentaires glissés sur les côtés de la page des journaux.
Pourquoi saugrenue ? Parce que tout d'abord, c'est du populisme basique. En fait, on fait croire aux citoyens que les ministres sont logés à la même enseigne que les autres salariés alors que tout le monde se rend bien compte qu'il n'en est rien. En termes d'avantages sociaux et financiers, cela reste incomparable.
Par ailleurs, cette décision relègue le choix du peuple souverain à l'anecdote ou le couperet électoral est en fait minimisé, comme si les Français n'étaient pas capable par eux-mêmes de juger l'action politique d'un ministre. Il s'agit donc une fois de plus d'un artifice visant à faire croire à plus de transparence.
Pire, quand on voit les critères d'évaluation des ministères. Ainsi, le travail du ministre de l'Intérieur sera jugé sur sa capacité à expulser un nombre jugé satisfaisant d'immigrés clandestins. Moi qui croyait que le rôle de ce ministère était d'assurer la sécurité de chaque citoyen... M'aurait-on menti ? A moins que les immigrés soient la seule source d'incivilité dans ce pays... Peut-être est-cela ? Le Ministre de l'Education nationale, lui sera jugé sur le nombre d'heures supplémentaires réalisés par les enseignants, comme si cela influerait de manière significative sur les résultats des élèves.
Enfin, que fera-t-on des ministres mal notés ? Seront-ils priés de quitter leur ministère ? On voit mal Nicolas Sarkozy garder un incompétent "avéré" à ses côtés.
Non, décidément, cette décision d'évaluer le travail des ministres ne sent pas pas très bon, en tout cas, elle ne sent pas la transparence.
On peut une nouvelle fois y voir une manière saugrenue d'occuper le territoire médiatique car cette affaire permet de faire habilement oublier les différentes hausses que les consommateurs que nous sommes allons devoir assumer en ce début d'année : augmentation du gaz, de l'essence, du contrôle techniques, instauration de la franchise médicale etc. Mais on en a désormais l'habitude et peu à peu, les Français commencent à lire de moins en moins les gros titres et de plus en plus les commentaires glissés sur les côtés de la page des journaux.
Pourquoi saugrenue ? Parce que tout d'abord, c'est du populisme basique. En fait, on fait croire aux citoyens que les ministres sont logés à la même enseigne que les autres salariés alors que tout le monde se rend bien compte qu'il n'en est rien. En termes d'avantages sociaux et financiers, cela reste incomparable.
Par ailleurs, cette décision relègue le choix du peuple souverain à l'anecdote ou le couperet électoral est en fait minimisé, comme si les Français n'étaient pas capable par eux-mêmes de juger l'action politique d'un ministre. Il s'agit donc une fois de plus d'un artifice visant à faire croire à plus de transparence.
Pire, quand on voit les critères d'évaluation des ministères. Ainsi, le travail du ministre de l'Intérieur sera jugé sur sa capacité à expulser un nombre jugé satisfaisant d'immigrés clandestins. Moi qui croyait que le rôle de ce ministère était d'assurer la sécurité de chaque citoyen... M'aurait-on menti ? A moins que les immigrés soient la seule source d'incivilité dans ce pays... Peut-être est-cela ? Le Ministre de l'Education nationale, lui sera jugé sur le nombre d'heures supplémentaires réalisés par les enseignants, comme si cela influerait de manière significative sur les résultats des élèves.
Enfin, que fera-t-on des ministres mal notés ? Seront-ils priés de quitter leur ministère ? On voit mal Nicolas Sarkozy garder un incompétent "avéré" à ses côtés.
Non, décidément, cette décision d'évaluer le travail des ministres ne sent pas pas très bon, en tout cas, elle ne sent pas la transparence.